Les exemples de psychométries cités par Bozzano sont bien trop nombreux et détaillés pour que nous puissions en faire état dans le cadre d’un simple article. C’est pourquoi nous nous sommes borné à sélectionner et résumer quelques cas significatifs, propres à illustrer notre propos ultérieur. Pour approfondir le sujet, il ne tient qu’à vous de vous reporter à l’ouvrage dont nous avons donné plus haut les références. Suite à ce préambule, reprenons le cours des expérimentations en ce début de 20ème siècle.
Expérience de psychométrie sur une branche
Le 25 mars 1904, M.Jones expédie à Miss Hawthorne une petite branche d’arbre, qui est psychométrée deux jours plus tard, le 27 mars vers 11h du matin. (Comme nous le verrons, l’heure à son importance ). Dès la prise en main, le sujet ressent une vive agitation : vibrations du sol qui font trembler jusqu’aux racines de l’arbre. Les taupes et les lombrics ressentent un danger dont ils n’ont pas les capacités pour y échapper. L’arbre lui même ressent les vibrations…
L’élément remarquable est le fait qu’il s’est effectivement produit à proximité un éboulement de terrain dû à l’activité minière, le 27 mars… vers 16 h. Soit deux jours après l’expédition du morceau de branche, et cinq heures après la séance de psychométrie !
Suivent diverses précisions authentiques sur l’arbre lui même : le fait qu’il s’agisse d’un pommier de petite taille et de faible circonférence, planté sur un terrain trop froid et trop humide, ce qui fait percevoir une sensation de travail et de peine pour acheminer la sève par d’imperceptibles petits canaux…
Expérience de psychométrie sur des minéraux
Le cas suivant, intitulé par le professeur Denton “Autobiographie d’une roche “est tout aussi révélateur du large champ couvert par la psychométrie.
À partir d’un simple éclat de roche prélevé sur une pierre de couleur sombre dans un tas de gravier, le sujet, qui n’a, par la vue ou le toucher, aucune connaissance de l’objet à psychométrer, revit littéralement toutes les étapes de formations géologiques auxquelles cette pierre a participé. Depuis son éjection d’un volcan parmi un flot de boue bouillante, en passant par toutes sortes de tribulations dûes à l’activité volcanique, pour finir déposée au pied de la montagne. Là, après une longue période d’immobilité, elle se trouve emportée par les eaux et dérive lentement durant de nombreux siècles. La pierre, qui a la sensation d’être à cette époque beaucoup plus volumineuse qu’elle ne l’est à présent, est lancée sur une grève par une énorme vague, qui, en se retirant, la laisse à sec. Elle se retrouve ensuite au fond d’un lac, se trouve prise dans la glace, ce qui occasionne à la psychométre de trembler de froid dans une pièce bien chauffée. Le fait d’être enclose dans la masse glacée lui permet maintenant, dit elle, de voir à grande distance une étendue de glace à perte de vue, sur une énorme épaisseur. Il s’agit en fait d’un glacier, dont la partie supérieure avance plus rapidement que la partie inférieure. Puis, c’est la fonte progressive du glacier, et la pierre se retrouve à l’air libre… devant un tout nouveau paysage.
Toutes ces révélations sont conformes aux données géologiques de cette région du Wisconsin et le sujet n’avait aucune connaissance des phénomènes qu’il a décrits et vécus de l’intérieur.
Il y aurait encore bien d’autres exemples à citer. Mais ceux là seront suffisants pour en tirer quelques conclusions, et nous allons passer à quelque chose de plus contemporain, avec l’apport de la psychométrie à l’archéologie et à la résolution d’affaires criminelles.
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